Pas de fête sans Mouret !

Paris, 1730, Jean-Joseph Mouret est au sommet de sa gloire.
Originaire d’Avignon, ce jeune compositeur élégant, charmant et d’un caractère aimable n’a pas tardé à se faire un nom dans la capitale dès son arrivée en 1707. Il occupe les prestigieuses fonctions de Surintendant de la Musique du Duc du Maine, Directeur Artistique du Concert Spirituel, Compositeur attitré de la Comédie Italienne.
Sa musique toute en spontanéité, fraîcheur et grâce légère, a fait de lui le compositeur à la mode, la coqueluche des soirées parisiennes : peu ou pas de fêtes sans Mouret !
Mais le 1er octobre 1733, le génial Rameau présente son premier opéra à l’Académie Royale de Musique, son succès éclipse rapidement celui de Mouret.
Puis le sort s’acharne : entre 1734 et 1737, Mouret perd tous ses postes. Il se retrouve alors sans ressource et les premiers symptômes de la folie se manifestent. En 1738 il est interné à l’asile de Charenton où il meurt le 22 décembre.
Mouret, comme nombre de ses contemporains, sombre alors dans le plus noir oubli.

Paris, 2024, les invités sont là, les musiciens entrent sur scène, on attend Jean-Joseph...

Au centre d’un dispositif circulaire, 10 artistes évoluent, jouent, chantent, dansent, oscillants entre légèreté et profondeur, retraçant ainsi la vie remplie de succès et de tourments de celui qu’on surnomma le Musicien des Grâces.